⚠️ Ouverture des inscriptions au 41e Prix des jeunes écrivain·es le 28 novembre 2025 ⚠️

Vous avez déjà participé au PJE ou rêvé d’y prendre part ? C’est le moment ou jamais de (re)tenter l’aventure ! Que vous écriviez depuis toujours ou que vous veniez de découvrir cette passion, ce concours est un moyen unique de faire entendre votre voix, partager vos histoires, et qui sait, peut-être faire partie des dix lauréat·es.

Depuis plus de quarante ans, le PJE célèbre la créativité et l’audace en accompagnant de jeunes auteur·ices à travers le monde, et cette année, c’est peut-être vous qui serez récompensé·e ! 

L’inscription se fait en deux étapes :

  1. Remplissez la partie administrative 

Le scan d’une pièce d’identité est obligatoire pour tous les participants.

Les ressortissants de l’Union européenne, ainsi que les candidats de nationalité canadienne, suisse, britannique ou américaine, doivent se munir d’une carte bancaire pour effectuer le paiement en ligne des droits d’inscription d’un montant de 25 €. Une attestation de paiement vous sera remise à la fin du règlement : vous devrez la télécharger dans le formulaire pour valider votre candidature.

       2. Téléversez votre texte

⚠️ Après validation, aucune modification ne sera possible.

Vous recevrez ensuite un mail de confirmation attestant la bonne réception de votre candidature. Et si votre texte est sélectionné, l’équipe du Prix vous contactera directement.

Bonne écriture, et surtout…bravo d’oser partager votre univers !

 


Tu as entre 16 et 26 ans et la passion d’écrire, tu rêves d’être lu (e) et publié (e), le concours du PJE est fait pour toi !

Si tu as envie de t’inscrire et d’envoyer ton texte mais que tu hésites, alors lis, écoute et ose !

Les inscriptions et dépôts de manuscrits du 41e Prix des jeunes écrivain·es seront ouverts du 28 novembre 2025 au 29 janvier 2026. 

Bravo et merci à tous les participant·es du 40e Prix qui ont fait preuve d’audace, d’imagination et de singularité. Les lauréat·es de cette édition ont eu la chance d’être parrainé·e/marrainé·e par un·e écrivain·e francophone pour finaliser leur texte en vue de sa publication dans le recueil 2025 du PJE édité par Robert Laffont.

Aux futur·es candidat·es du 41e Prix : prépare-toi à déposer ton manuscrit. Mais avant de t’inscrire, mets toutes les chances de ton côté. Passer du côté de l’écriture c’est entrer dans les coulisses de la langue et s’il n’y a pas de véritables recettes, il y a néanmoins quelques éléments à ne pas négliger qui peuvent faire la différence lors de la sélection.

Voici quelques conseils qui pourront t’être utiles :

Un récit structuré

  • Construire la narration : centrer la succession des éléments du récit sur un ou deux éléments clefs, il s’agit d’une nouvelle, le début et la chute doivent être particulièrement soignés.
  • Prendre le temps de développer un ou deux éléments importants : un personnage, un lieu, une ambiance, une mémoire…
  • Étoffer un ou deux personnages pour qu’ils existent aux yeux du lecteur·ice, en leur donnant une cohérence interne, voire une incohérence signifiante.
  • Se méfier des généralités, des grandes idées souvent très convenues, c’est le personnage ou l’histoire qui conduisent le·la lecteur·ice à la réflexion.

Une écriture maîtrisée

  • Vérifier l’orthographe et la syntaxe (temps des verbes, grammaire, vocabulaire).
  • Soigner l’expression surtout si elle traduit l’oralité qui est plus difficile à écrire qu’on le croit.
  • Relire, à voix haute si nécessaire, corriger, remanier plusieurs fois pour vérifier la cohérence, l’efficacité, la fluidité du récit. La relecture est un travail minutieux et difficile.
  • Lire et relire des auteur·ices de nouvelles, classiques et contemporains, en cherchant à saisir le détail de la structure des textes, la composition des personnages, les effets…

Tu hésites encore ? Des lauréat·es témoignent de leur expérience :

« Ce concours doit continuer d’exister. Il a changé ma vie »

Ne vous arrêtez pas. Je sais que c’est peut-être inutile de vous dire cela sans avoir les moyens de vous aider à continuer mais je le redis quand même. N’arrêtez surtout pas. Ce concours doit continuer d’exister. Il a changé ma vie, littéralement et c’est encore plus beau parce que je suis convaincue qu’il a changé les vies de tellement d’autres personnes. Et que d’autres vies attendent encore d’être changées par lui. Alors continuez ! (Je répète un peu le mot qu’on m’a servi à moi aussi)

Lorena Nolwen Lekeufack Kamaha, lauréate en 2025

« Quelle joie ! Quel bonheur ! »

Envoyer un texte est un plaisir, car on sait que l’aventure s’achèvera, quoi qu’il arrive, sur un contact personnel. Peu importe nos intentions, nos ambitions de départ, on nous apportera la preuve tangible que l’on a été lu, que l’on nous a pris au sérieux. Expérience unique, fondatrice dans la formation de l’écriture. Garantie inestimable de savoir qu’il existe, année après année, des personnes qui nous liront, nous critiqueront, accorderont de l’importance à notre travail.

  • 2008 : j’ai participé pour la première fois au PJE. Mon texte est allé jusqu’en demi-finale. La fiche de lecture que j’ai reçue décrivait les atouts de mon texte, me confortant ainsi dans l’idée que je devais participer à nouveau l’année suivante, mais en soulignait également les faiblesses, m’offrant ainsi un regard plus objectif sur mon travail que celui de mes proches.
  • 2009 : mon texte fait partie des treize textes édités. Quelle joie ! Quel bonheur !
  • 2010 : confortée par le palmarès de l’année précédente, je tente à nouveau l’aventure. Mon texte ne va pas plus loin que le premier comité de lecture.

Évidemment je suis un peu déçue. Une déception que la fiche de lecture m’aidera à surmonter par ses critiques bienveillantes, précises, jamais tatillonnes.

Voilà pourquoi en 2011, malgré deux déconvenues, je ne me suis pas découragée. J’ai adressé ma nouvelle au PJE et mon texte est primé… »

Noémi Schaub, lauréate 2012 

« Le Prix du jeune écrivain a été pour moi le départ de tout »

D’abord, en quelque sorte, de l’écriture, puisque j’ai envoyé une nouvelle un peu par hasard, grâce à une affiche aperçue dans mon école. Lorsque j’ai appris que j’avais remporté le premier prix, deux événements sont rapidement survenus : le premier, c’est une prise de conscience. L’idée qu’écrire n’est pas une activité stérile et que le partage est possible. La création est si souvent une histoire de confiance. La confiance est née ce jour-là pour moi. Le deuxième événement, après l’envie de continuer d’écrire, c’est la possibilité de concrétiser ce projet. Grâce à la renommée du PJE, et à ma première publication chez Buchet Chastel, mon premier roman a probablement pu être plus rapidement lu par les éditeurs. C’était une bonne carte de visite, ou une porte d’entrée, comme on voudra. Enfin, le PJE, pour moi, ce sont aussi des rencontres décisives, et amicales : Marc et Nelly, d’abord, mais aussi Jean-Baptiste Del Amo, lauréat deux ans avant moi (et dont la publication de son Éducation libertine chez Gallimard m’a encouragé à « me lancer » à mon tour dans un roman), Minh Tran Huy, ma marraine d’écriture, ou encore Carole Martinez. Des passeurs. »

Arthur Dreyfus, lauréat en 2009

« Merci pour la lumière ! »

Avoir seize ans. Écrire chaque jour. Rêver d’un lecteur inconnu. Prononcer à voix basse le mot « écrivain », comme une promesse extorquée à l’adulte qu’on deviendra un jour. Envoyer une nouvelle par la poste. Être lu. Être choisi. Rencontrer d’autres aspirants, rencontrer des écrivains. Reprendre, couper, corriger, travailler jusqu’à ce que les mots soient incolores. Voir ses phrases imprimées dans un livre, voir ses phrases dans une librairie. Feuilleter les pages, chérir son exemplaire (le flairer en secret parce que c’est ridicule). Et puis écrire encore, mais avec le vent dans le dos. Écrire avec un point qui brille devant soi. De la lumière à l’horizon. Merci à ceux qui font vivre le Prix du Jeune Écrivain. Merci pour la lumière. « 

Xabi Molia, lauréat en 1997 et 1998